ExoMars : le rover est prêt, l’ESA cherche des solutions pour un « lancement le plus tôt possible »

ExoMars : le rover est prêt, l’ESA cherche des solutions pour un « lancement le plus tôt possible »

ExoMars : le rover est prêt, l’ESA cherche des solutions pour un « lancement le plus tôt possible »

L’ESA commence par rappeler que, « bien que la fenêtre de lancement en 2022 pour la mission ne soit plus possible suite à la suspension de la coopération avec Roscosmos, la revue de qualification du système et d'acceptation de vol de la mission s'est déroulée comme prévu en mars ». 

Alors que le rover a déjà quatre ans de retard sur le planning, il est prêt pour la mission : « Le comité d'examen a confirmé que le vaisseau spatial aurait été prêt pour l'expédition en temps voulu pour se rendre sur le site de lancement, et que le programme disposait d'une marge suffisante », pour un lancement à partir du 20 septembre 2022.

Désormais, les éléments d’ExoMars « sont en cours de préparation pour être stockés sur un site de Thales Alenia Space en Italie, en attendant de nouvelles instructions ». « Une étude industrielle accélérée va maintenant commencer à mieux définir les options disponibles pour la mise en œuvre de la mission du rover ExoMars lors d'un futur lancement ».

Rappelons que les missions vers Mars disposent d’une fenêtre de lancement qui s’ouvre tous les deux ans seulement, lorsque la quatrième planète du Système solaire est au plus proche de nous. 

L’Agence spatiale européenne veut aller au plus vite : « Les équipes recherchent le lancement le plus tôt possible en fonction de la rapidité avec laquelle les technologies peuvent être développées pour soutenir une mission dirigée par l'Europe, ou en collaboration avec d'autres partenaires internationaux, de la disponibilité de lanceurs et d'un site compatibles ». 

« J'espère que nos États membres décideront que ce n'est pas la fin d'ExoMars, mais plutôt une renaissance de la mission, servant peut-être de déclencheur pour développer plus d'autonomie européenne », explique David Parker, directeur de l'exploration humaine et robotique à l'ESA.

Pendant ce temps, ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) est toujours en orbite autour de Mars et continue de relayer des données provenant des rovers Curiosity et Perseverance, ainsi que de l’atterrisseur Insight. « TGO dispose d’un carburant considérable à bord, ce qui signifie qu’il pourrait également prendre en charge le relais de données du rover ExoMars à l’avenir, ainsi que la campagne Mars Sample Return ».

Commentaires (1)


Demandez à SpinLaunch, le Rover ayant des roues je pense que ça fera un sacré saut unique, en plus avec les cratères le spectacle risque d’être saisissant !


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